J’ai accepté un nouveau poste, et puis il y a eu le COVID-19
Récit d’une prise de poste confinée, par Martin De Waegeneer
Quoi de plus stressant que de démarrer sa carrière derrière un écran, avec comme seul contact entre collègues une webcam et un microphone? Me voilà bien loin du contact humain et des discussions autour de la machine à café que je m’étais imaginés en commençant mon nouveau travail. Et en même temps… Quoi de mieux que d’être propulsé avec son équipe dans un défi de taille mondiale, et de pouvoir observer, avec cette position externe que me donne mon ancienneté toute relative, l’ingéniosité et les vraies valeurs de la compagnie pour laquelle je commence à travailler?
Je fais mes premiers pas chez Walking Men le lundi 9 mars 2020, en tant que chef de projet. Dix jours plus tard, la Belgique — comme le reste du monde — entre en confinement. Les rues se vident, le télétravail devient la règle.
Et pourtant, 6 semaines après le début de ce confinement, Walking Men fonctionne toujours. La recette de cette réussite? Elle revient, au fond, à 4 ingrédients clés: une entreprise de taille humaine, un esprit d’équipe à toute épreuve, une gestion adaptée aux besoins de tout un chacun, et une ingéniosité sans égal.
Une équipe de taille humaine d’abord. Si l’entrée dans la vie active et les premiers pas dans un nouvel environnement de travail peuvent être stressants, je n’aurais sans doute jamais imaginé faire ceux-ci depuis mon salon, avec toutes les contraintes que cela implique (et les avantages, mais on y reviendra plus loin). Heureusement, c’est une équipe soudée et pleine d’humanité qui m’a accueilli à bras ouverts. Si chacune des personnes travaillant dans l’agence est experte dans sa discipline, Walking Men fonctionne en dynamique fluide et horizontale, permettant une certaine flexibilité dans la gestion et la répartition des tâches, et un meilleur amortissement des charges de la demande.
Si l’équipe tourne, c’est aussi grâce à une gestion adaptée aux besoins de tout un chacun. A 10h chaque matin, c’est l’heure de notre vidéoconférence journalière. On y mesure le mood général de l’équipe en prenant la parole tour à tour, pour exprimer une anecdote et faire part des projets sur lesquels on travaillera durant la journée, le tout orchestré par Katelijne et Nicolas, fondateurs de l’agence. Cet appel, c’est un peu l’agora de Walking Men. C’est l’occasion de consulter l’équipe, de prendre des décisions en parfaite démocratie participative, et de renforcer l’esprit d’équipe en détendant l’atmosphère.
En parlant d’atmosphère détendue, 5 semaines de confinement et de télétravail m’ont permis de relever les points suivants:
- Les animaux de compagnie vivent actuellement leur meilleure vie, et participent autant à notre équilibre mental qu’à notre procrastination.
- Les cours virtuels de yoga sur le temps de midi sont un bon moyen de garder la forme tout en faisant du team building (Oui, maintenir la position du chien tête en bas devant ses collègues, ça rapproche).
- Il est nécessaire au bon fonctionnement de toute entreprise de se doter d’un développeur se chargeant de rappeler quotidiennement le jour de la semaine, lors de chaque réunion du matin (Big up Noah).
- Un afterwork le vendredi c’est possible, tout en restant en jogging et en ne quittant pas le confort de son salon (Et puis, l’avantage, c’est qu’il ne faut pas rentrer après).
Au final, ce confinement a sans doute été pour moi l’occasion d’être projeté dans un environnement de travail inconnu, et de faire appel à toutes mes ressources pour gérer au mieux mes débuts dans une situation plus qu’inattendue. Ces ressources sont sans doute personnelles, mais elles sont également le résultat d’un travail d’équipe. Entre les rendez-vous yogiques, les conférences en webcam à thème, les vidéos du lapin d’une collègue, je me rends compte de la chance que j’ai eu de me retrouver dans une entreprise qui, malgré la crise que nous traversons, a réussi à redoubler d’ingéniosité pour continuer à tourner. Et s’il est un luxe de pouvoir continuer à travailler depuis le confort de son salon, je sais aujourd’hui que je n’aurais pu trouver meilleur environnement pour pouvoir entreprendre cette aventure.
Dans ce nouveau contexte où la distanciation sociale est maîtresse, Walking Men est la preuve vivante qu’il est possible de continuer à avancer en équipe tout en renforçant les liens créés par cette situation inédite.
A l’heure où confinement rime avec immobilité, Walking Men a bien choisi son nom — on continue d’avancer.